Nos séances de Vitrine virtuelle (en anglais) visent à présenter des programmes innovateurs et des formateurs et formatrices qui utilisent des outils et des approches numériques pour communiquer et travailler à distance avec les personnes apprenantes et leurs collègues.
Quand nous avons commencé, nous étions toujours en mode pandémie, et de nombreux formateurs et coordonnateurs se sentaient isolés, frustrés et souvent incertains quant à l’utilisation de la technologie et des outils numériques pour joindre et inspirer les personnes apprenantes, ou pour échanger et collaborer efficacement en ligne avec les membres de leur équipe. En travaillant avec des centres novateurs et des formateurs exceptionnels au fil des ans, notre équipe d’accompagnement a pu constater leurs approches intéressantes, leurs concepts uniques et leur utilisation exemplaire des outils numériques. Cela nous a incités à braquer les projecteurs sur certains de ces organismes au moyen de séances de Vitrine virtuelle.
Nous avons maintenant organisé huit séances de Vitrine virtuelle pour un total de 946 inscriptions. De nombreux participants sont revenus à maintes reprises pour explorer et partager leurs conseils et leurs histoires, tandis que d’autres se sont portés volontaires pour être nos prochains conférenciers invités. Nous avons créé et renforcé une communauté dont les membres se réunissent pour échanger, tisser des liens et s’inspirer les uns les autres lors de discussions dirigées et de démonstrations. Nous avons aussi élaboré des collections de ressources sur chaque sujet abordé (présentations, enregistrements vidéo, et conseils ou liens partagés par d’autres) auxquelles vous pouvez accéder dans le menu des séances précédentes sur le site Web.
Alors que nous revenons aux services en personne, vos besoins et nos services évoluent une fois de plus. Nous sommes tous plus à l’aise avec la technologie, et de nombreux centres prévoient utiliser l’apprentissage mixte et des modèles hybrides dans leur pratique. Nous avons remarqué que certains d’entre vous préfèrent des rencontres plus fréquentes et informelles pour tisser des liens (comme nos rencontres communautaires Gabfests ci-dessous), tandis que d’autres ont hâte aux prochaines séances de Vitrine virtuelle. Nous en sommes ravis, mais nous nous demandons ce que vous aimeriez explorer dans les prochaines vitrines virtuelles.
Cliquez ici pour nous dire ce qui serait utile. Comment pouvons-nous vous inspirer à l’avenir?
Des questions? Communiquez avec Monika.
Avez-vous vu l’annonce des rencontres communautaires Gabfest en décembre 2022 (en anglais) et vous demandez-vous de quoi il s’agit?
Nous entendons souvent dire que l’une des meilleures façons d’apprendre, c’est lors de discussions ponctuelles et informelles avec d’autres formateurs et formatrices. Nous avons ensuite entendu ceci :
CLN, un organisme de soutien à l’alphabétisation en Alberta, organise maintenant de simples « cafés communautaires » mensuels pour les formateurs et formatrices en alphabétisation. Une simple réunion en ligne, sans ordre du jour, où les intervenants peuvent discuter, se vider le cœur, faire des remue-méninges, etc. J’ai pensé vous le dire parce que, s’il y en avait en Ontario, j’y participerais certainement.
Et les rencontres Gabfests ont vu le jour.
Nous avons tenu quatre rencontres Gabfests et en avons planifié deux autres. Au début, nous avons invité un petit groupe pour tester le format et la durée. Nous avons eu des conversations formidables et la réaction a été positive. Comme l’a dit un participant :
C’était intéressant de connaître les différentes expériences des intervenants en alphabétisation. C’était un environnement sûr et cordial pour parler de nos expériences avec les personnes apprenantes.
Pour 2023, nous nous sentions prêts à inviter tout le milieu de l’alphabétisation en Ontario. Nous avons reçu un bon nombre d’inscriptions. La participation réelle était faible, mais les discussions étaient franches, inspirantes et portaient à réfléchir. Un participant a dit :
Ce n’est pas du papotage (de l’anglais « gab »), ce sont des discussions sérieuses.
Nous aimerions beaucoup apprendre de vous et avec vous à l’occasion de la rencontre communautaire Gabfest de mars (en anglais) et entendre vos commentaires sur les prochaines étapes pour les rencontres Gabfests.
Il y a dix mois, je me suis jointe à AlphaPlus comme accompagnatrice des technologies de l’éducation pour aider les organismes d’alphabétisation des adultes de l’Ontario à renforcer leur capacité en utilisant des outils numériques et des méthodes de travail améliorées par la technologie.
En arrivant dans le domaine de l’éducation des adultes avec un bagage en conception centrée sur la personne et une optique d’expérience utilisateur, je souhaitais particulièrement explorer comment utiliser ces approches pour soutenir les enseignants et les apprenants dans les collectivités et sur le terrain. J’étais également impatiente de collaborer et de créer des liens avec d’autres partenaires dans des espaces intersectionnels.
Voici trois projets grâce auxquels j’ai appris à mieux connaître mes collègues, nos intervenants et le travail d’AlphaPlus.
1. Perfectionnement des compétences avec l’équipe d’accompagnement
En novembre 2020, moi et deux autres membres du personnel d’AlphaPlus avons suivi un cours de l’initiative SkillRise de l’International Society for Technology in Education (ISTE) intitulé « Upskill with EdTech ».
Nous étions le seul organisme canadien de notre cohorte, autrement composée d’établissements américains d’éducation des adultes, y compris des organismes sans but lucratif, des départements d’État et des organismes communautaires.
Sur une période de quatre mois, mes collègues et moi avons travaillé ensemble à définir un guide pratique d’accompagnement des TI d’AlphaPlus, qui s’appuyait sur les principes de conception de services s’appliquant à notre travail en éducation des adultes. Pour le travail que nous avons remis dans ce cours, nous avons obtenu la certification « Upskill with EdTech: Preparing Adult Learners for the Future of Work » (Préparation des apprenants adultes pour l’avenir du travail) de l’ISTE.
Notre guide pratique visait à encourager le personnel à s’engager dans une pratique réflexive sur notre travail dans le domaine de l’alphabétisation des adultes et des technologies de l’éducation et, de façon plus générale, sur la mission et les valeurs d’AlphaPlus en tant qu’organisme.
2. Ateliers de conception créative
À peu près au moment où nous avons amorcé le projet SkillRise de l’ISTE, une partie du personnel d’AlphaPlus travaillait également avec une chercheuse universitaire du programme de prévision stratégique et d’innovation de l’École d’art et de design de l’Ontario (ÉADO) pour acquérir une expérience pratique de l’application de la conception créative aux défis organisationnels.
En nous permettant de collaborer en synchrone et à distance, ces ateliers nous ont incités à travailler ensemble à déterminer les valeurs, les forces et les possibilités organisationnelles pour améliorer la conception des services.
J’ai été surprise que notre directeur général nous donne à tous le temps d’assister à ces ateliers de conception créative, et je me sens privilégiée de pouvoir intégrer une approche d’expérience utilisateur dans l’analyse de nos processus et modèles de service internes.
3. Conception de service et recherche auprès des intervenants
En nous inspirant de l’initiative d’utilisation de la conception et de la recherche centrées sur la personne pour améliorer notre stratégie organisationnelle, nous avons récemment fait appel à l’organisme Endeavour Consulting for Non-Profits. Nous travaillons avec une équipe de professionnels pour nous aider à moderniser nos services. Pour ce faire, ils parlent avec les clients, les partenaires, le personnel et d’autres intervenants pour obtenir le plus de commentaires possible. Ces commentaires du milieu orienteront la réflexion et l’analyse stratégiques concernant le portefeuille de services d’AlphaPlus, alors que nous nous efforçons d’offrir le plus de valeur possible aux programmes d’AFB que nous servons.
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Je suis active sur les médias sociaux et j’aime parler de notre équipe et de notre travail parce que, comme le dit Cassie Robinson, il s’agit d’irradier son intention :
« Il a été tellement utile de partager ce à quoi nous travaillons, ce que nous apprenons ou ce à quoi nous pensons si ouvertement. Ça a créé une communauté et un intérêt autour du travail. Ça a donné au travail une plus grande validation interne pour pouvoir susciter l’intérêt pour celui-ci à l’externe, et je ne peux pas vous dire à quel point c’est utile quand on essaie de faire des choses nouvelles ou différentes. » (traduction libre)
Dans ce milieu, où les formateurs, les administrateurs et les organismes ont une incidence sur l’alphabétisation des adultes et l’inclusion numérique, bien que souvent de façon moins visible, ça vaut la peine de parler de notre cheminement et de nos apprentissages en tant qu’équipe pour appuyer ce travail crucial.
Vous voulez savoir qui nous sommes? Venez en apprendre plus sur toute l’équipe d’AlphaPlus!
La littératie numérique est un concept difficile à cerner. Elle peut vouloir dire bien des choses pour différents organismes et différentes personnes. Plutôt que de l’interpréter au moyen d’une définition statique, nous décrivons les conséquences plus réalisables d’un système d’apprentissage des adultes équitable, durable et efficace qui offre aux apprenants des possibilités complètes d’acquisition de compétences en littératie numérique.
Pour exploiter pleinement ces possibilités – les mêmes possibilités que beaucoup tiennent pour acquises –, il faut envisager des adaptations à l’échelle du système qui abordent les problèmes d’accès des apprenants à la technologie, la compréhension intégrée de la littératie numérique et de la littératie dans des espaces numériques, le perfectionnement professionnel et le renforcement des capacités, l’infrastructure des programmes, la conception de la prestation de services, et les mesures de rendement et de responsabilisation.
Voir – Remise en question de nos idées sur l’inclusion – et sollicitation de commentaires
AlphaPlus a récemment publié un rapport de sondage sur la façon dont les gens qui œuvrent dans le système d’alphabétisation et de formation de base (AFB) de l’Ontario ont réagi aux fermetures dues à la COVID-19 au printemps 2020. Bien que les principales constatations ne nous aient pas surpris, nous sommes inquiets des inégalités dans le système d’AFB. À l’heure actuelle, le programme n’est pas en mesure d’assurer à tous les apprenants les mêmes possibilités d’acquérir des compétences numériques pour appuyer leurs buts et accéder aux services essentiels qui sont passés en ligne.
Au total, 368 personnes ont répondu au sondage entre le 11 et le 28 juin (332 en anglais et 36 en français). C’est un échantillon de commodité qu’il n’est pas possible d’utiliser pour généraliser les expériences et les points de vue de tous les employés et bénévoles d’AFB. Toutefois, le taux de réponse au sondage tant en français qu’en anglais a été très élevé et permet d’établir des préoccupations, des décisions et des priorités constantes.
Bon nombre d’apprenants adultes n’avaient pas accès à une connexion Internet à domicile ou à un ordinateur. Les répondants estimaient qu’un peu moins de la moitié des apprenants (45 %) avaient probablement accès à Internet à domicile. Le quart (27 %) avaient un accès limité, dépendant de téléphones cellulaires et de forfaits de données limités. En moyenne, seulement 13 % des répondants ont déclaré avoir acheté des données ou des ordinateurs portatifs pour les apprenants.
En plus du manque d’accès numérique chez les apprenants, les répondants ont déclaré travailler le plus souvent avec des apprenants qui avaient de faibles revenus, des troubles d’apprentissage et des problèmes de santé mentale, étaient racialisés et avaient plus de 65 ans. Les difficultés intersectionnelles attribuables à la pauvreté signifient que les apprenants en AFB sont particulièrement vulnérables aux répercussions directes et indirectes de la COVID-19. Compte tenu des difficultés, le tiers des répondants ont indiqué qu’ils avaient accordé la priorité au soutien des apprenants plutôt qu’à l’enseignement, surtout dans les programmes communautaires.
Tous les répondants ont démontré leur capacité de s’adapter (en moyenne, ils ont utilisé cinq méthodes de communication et d’enseignement différentes) et de répondre aux besoins des apprenants qui faisaient probablement face à de multiples difficultés et facteurs de stress (en moyenne, les répondants ont indiqué travailler avec au moins cinq groupes d’apprenants différents).
L’état de préparation des secteurs et des organismes de prestation pour un virage soudain vers l’enseignement à distance variait dans l’ensemble du système d’AFB. L’accès inégal à du perfectionnement professionnel et à des outils de technologie de l’éducation ciblés et accessibles, en plus de l’accès limité des apprenants, a nui aux efforts de certains programmes plus qu’à d’autres pour passer à la prestation à distance.
Les répondants des programmes communautaires et scolaires ont éprouvé plus de difficultés que leurs collègues des programmes francophones et surtout des programmes collégiaux. Ils étaient beaucoup plus susceptibles de recourir aux ressources papier et au téléphone. De plus, leur tendance à accéder à un plus grand nombre de soutiens professionnels indique qu’ils ont dû réunir leur propre perfectionnement professionnel à partir de plusieurs sources.
Les répondants des collèges, quant à eux, avaient accès à des centres d’enseignement et d’apprentissage spécialisés en établissement. Ils étaient aussi beaucoup plus susceptibles d’avoir recours à des outils de technologie de l’éducation complets en ligne, comme un système de gestion de l’apprentissage (SGA), et de poursuivre le même programme d’apprentissage mis en place avant le passage à la prestation à distance, en utilisant de nouveaux outils et de nouvelles technologies.
Les répondants francophones étaient peut-être mieux préparés pour passer à la prestation à distance, puisqu’ils étaient beaucoup plus susceptibles d’avoir une intégration technologique transparente avant la fermeture provinciale. Cela peut être attribuable à leur utilisation plus répandue d’Apprentissage en ligne (F@D).
Le manque initial de communication, d’orientation et de réaction de la part des hauts fonctionnaires du ministère a exacerbé les inégalités technologiques. Les répondants ont dit que leur priorité absolue était de s’attaquer à des problèmes comme l’inscription et l’évaluation des apprenants et de trouver des moyens de fournir des appareils et des données aux apprenants, encore plus que le soutien professionnel.
Même si les inégalités existaient avant le printemps, le besoin d’accès et de possibilités d’acquisition de compétences numériques a été précipité en raison de la transition rapide aux services, soutiens et relations sociales en ligne. L’accès et l’acquisition de compétences numériques sont maintenant une absolue nécessité pour les apprenants en AFB, et non plus un atout ou un choix, car les fournisseurs de soins de santé, les organismes gouvernementaux, l’aide au revenu et le soutien communautaire sont passés principalement ou entièrement en ligne. Nous tous ici, à AlphaPlus, promouvons l’utilisation de la technologie en éducation des adultes afin d’assurer l’égalité et l’accès à l’apprentissage, et d’améliorer les expériences d’apprentissage. Tous les apprenants ont besoin de connectivité et d’appareils numériques pour apprendre, et les formateurs et formatrices ont besoin de possibilités plus équitables de participer à l’élaboration de programmes et de suivre du perfectionnement professionnel qui correspondent à leur secteur, à leurs priorités locales et à leurs apprenants. Lorsque les formateurs et formatrices et les organismes intègrent des technologies pertinentes dans le curriculum d’éducation des adultes et l’administration des programmes, ils peuvent accroître leur pertinence, leur souplesse et leur portée.
En août dernier, Alan Cherwinski et Christine Pinsent-Johnson ont représenté l’équipe d’AlphaPlus lors d’une table ronde sur l’alphabétisation des adultes avec Jill Andrew, députée provinciale de Toronto–St. Paul’s. Ils étaient accompagnés de Reb Chevalier de Parkdale Project Read et de l’organisatrice Phylicia Davis-Wesseling, fondatrice et gestionnaire de programme du KGO Adult Literacy Program.
Ensemble, les participants ont discuté de l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur le fossé numérique croissant et sur les intervenants et les apprenants en alphabétisation. La conversation a aussi porté sur la nécessité de préconiser l’accroissement du soutien, des ressources et de la visibilité pour le travail d’alphabétisation des adultes.
Regardez la séance sur Facebook (vous n’avez pas besoin de compte pour le faire).
De nombreuses définitions de la formation mixte comprennent le concept du connectivisme – l’idée que l’apprentissage se produit en réseau. L’apprentissage en réseau utilise un mélange de technologies et d’interactions pour créer des environnements d’apprentissage où les personnes apprenantes participent activement au processus d’apprentissage et où on les encourage à bâtir leur propre compréhension et leurs propres connaissances. Le connectivisme signifie également l’élargissement des cercles d’apprentissage au-delà de la salle de classe.
En tant que personnes apprenantes, nous créons des sens en comprenant comment les idées et les concepts sont reliés et nous diversifions nos connaissances en développant des réseaux d’apprentissage. Nous consolidons notre apprentissage en validant nos connaissances auprès des nouvelles choses que nous apprenons et exprimons nos idées dans les réseaux.
Selon Étienne Wenger :
Nous sommes essentiellement des êtres sociaux et, bien entendu, nous vivons en société. Par conséquent, c’est fondamentalement notre participation dans les communautés sociales et les pratiques culturelles qui nous fournit le matériel avec lequel nous bâtissons notre personne, donnons un sens à ce que nous faisons et comprenons ce que nous savons [Traduction libre].1
George Siemens, l’un des fondateurs du connectivisme, affirme ce qui suit :
Nous ne pouvons pas freiner le désir de savoir. Le désir de savoir s’équilibre avec notre désir de communiquer, de partager, d’établir des liens et notre désir de créer un sens, de comprendre – de connaitre la signification des choses [Traduction libre].2
L’adoption d’une approche d’apprentissage en réseau pourrait entrainer un changement dans la pratique. Comme l’expliquait en 2015 un formateur en alphabétisation de Toronto :
Dans le cadre des méthodes traditionnelles, le formateur donne ses cours, donne des travaux et évalue les personnes apprenantes. Dans le monde d’aujourd’hui, et en alphabétisation plus précisément, cette réalité a changé. La technologie offre davantage d’informations qu’un formateur ne peut le faire. Le rôle du formateur est de guider les personnes apprenantes afin qu’elles accèdent à toute cette information. Le formateur devient un facilitateur qui présente des options aux personnes apprenantes et qui obtient des commentaires sur la validité de ces options. Le formateur est un spécialiste de l’apprentissage et un aide technique – comme un soutien technique spécialisé en apprentissage – un guide de service.
Les formateurs, tout comme les personnes apprenantes en réseau, peuvent trouver une communauté de pratique très facilement pour les aider à réfléchir sur leur relation avec la technologie, la façon d’utiliser la technologie pour enrichir leur pratique et la façon de développer le rôle de « guide-accompagnateurs ».
Toutefois, comme tout autre changement, cette transition présente des défis. L’étape du remue-méninge stratégique sur ce changement doit être effectuée habilement par des formateurs d’expérience. Le défi sera de choisir, de mettre en œuvre, d’évaluer et de réviser les méthodes et les pratiques. Nous devons être préparés à l’échec – ou à l’échec partiel. Les idées qui sont toujours dans notre tête ou qui sont brillamment exposées sur papier sont toujours de bonnes idées. La plupart du temps, c’est au moment de mettre ces idées en pratique que tout se complique. Nous devons nous préparer à cette désorganisation et surtout, nous aurons besoin d’espace pour expérimenter, explorer et ajuster notre façon de penser et nos méthodes au fur et à mesure que nous acquerrons davantage de connaissances et d’expérience. Nous aurons besoin de temps pour prendre part à un processus de pratique réflexive.
Si vous souhaitez apporter un changement à un modèle d’apprentissage en réseau, n’oubliez pas qu’il existe des organismes de soutien pour vous aider. N’hésitez pas à leur communiquer vos idées et laissez-les vous aider à y mettre de l’ordre.
1 1 Étienne Wenger, Communities of practice: where learning takes place, Benchmark Magazine, édition d’automne, 1991, [En ligne]. [http://www.ewenger.com/pub/index.htm].
2 George Siemens, Connectivism: A Learning Theory for the Digital Age, 12 décembre 2004, [En ligne]. [https://jotamac.typepad.com/jotamacs_weblog/files/Connectivism.pdf].
Dans le cadre du projet de recherche sur le Progrès des personnes apprenantes, les évaluations en ligne des Compétences essentielles pour l’emploi et la formation (ESEE) font leur entrée dans les programmes d’AFB.
AlphaPlus a gardé à l’œil le test de pratique pilote d’ESEE, en se penchant sur les problèmes, les discussions et les réactions de notre secteur.
Pour aider à alimenter la conversation, nous soulignons la création d’un nouveau blogue sur les problèmes de politiques (en anglais), par Christine Pinsent-Johnson, intitulé « Policy Problems ». Il explore l’impact des ressources et des évaluations d’apprentissage au Canada et à l’étranger, y compris l’ESEE.
Le blogue de Christine aborde des sujets importants, tels que la façon dont l’Enquête internationale sur l’alphabétisation des adultes (EIAA) et le Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (PEICA) influence notre compréhension (et la mise en application) des politiques d’alphabétisation en Ontario.
Pour en lire davantage, consultez le blogue de Christine Pinsent-Johnson ici.